Ma bulle sur le Web
Entrez dans ma bulle à vos risques et périls...
lundi 27 août 2007
Phrase sourire
"Dans un pays où on était souvent silencieux, faute d'avoir du nouveau à commenter, il détenait le record de la taciturnité. Il passait pour avoir mené ses affaires, accepté des commissions, rendu service, accompli son devoir de facteur, fait l'amour, procréé des enfants, tout cela sans prononcer plus d'une dizaine de phrases."

- Gabrielle Roy, La petite poule d'eau

Ce petit extrait de ce livre qui va probablement se lire plus vite que son ombre ne peut faire autrement que me faire rire. Bizarrement je lui trouve quelque chose de sympathique cet homme qui a mené sa vie sans presque parler... Ça doit venir interpeler la petite taciturne en moi!
lundi 30 juillet 2007
Lisa c'est la plus cool!
Je n'ai jamais été une fille populaire. Loin de m'en plaindre, j'aurais plutôt tendance à être fière de cet état des choses. Pour moi c'est plus important d'être fidèle à sois-même, d'agir et de faire ses choix en fonction de ses valeurs et de son intelligence plutôt que de de le faire en fonction des modes ou pour plaire aux autres.

Tout cela fait en sorte que pour moi, le personnage le plus cool des Simpsons ce n'est pas Bart ou Homer mais plutôt cette chère Lisa, qui ne craint jamais de faire des choix opposés à ceux du reste de la famille ou même de tout Springfield! Elle s'intéresse à la science, la musique, l'environnement, elle a un QI au dessus de la moyenne, elle a une conscience sociale, toute des choses qui font qui je m'identifie à elle, quitte à être traitée de fille plate et ennuyante!

Bon, ok elle peu être emmerdante à l'occasion, je vous l'accorde, mais au bout du compte c'est souvent elle qui a raison. En tous cas, pour ma part j'assume totalement mon petit côté Lisa. Vous pouvez trouvez les meilleures extrait "tronche" des Simpsons ici et .
dimanche 29 juillet 2007
De retour...
J'ai décidé de ressusciter mon blogue. Il ne reste plus grand chose de l'ancien à part les moins pires textes que j'ai conservé pour la prospérité...

J'avais cessé d'écrire parce que je n'étais plus vraiment inspirée, je n'avais plus la flamme. Par contre je n'ai jamais cessé de lire les blogues des autres. C'est un peu pourquoi l'envie de refaire partie de ce monde est réapparue. J'ai encore aucune idée de ce que je vais écrire ici, enfin on verra bien...
jeudi 1 juin 2006
Balade surréaliste...
Il fait beau, il fait noir, il fait chaud. Enfin. Je viens de manger mon premier cornet de crème glacée de la saison. Je marche. Je savoure ma solitude, je suis bien, tout simplement. J'ai des ampoules aux pieds, ça a pris une heure pour me rendre à la crémerie. Peu importe, ça vaut la peine de souffrir un peu pour porter de jolies sandales neuves et se balader par une si belle soirée.

Plus tôt, j'ai pris le raccourcis par le cimetière. J'aime bien les cimetières. Ça n'a rien de macabre ou de sombre comme intérêt. C'est juste que j'en apprécie la tranquillité, la verdure et l'ombrage de ces immenses arbres qu'on ne retrouve plus que dans les cimetière. Il semble que les vivants, plus souvent qu'autrement, coupent les arbres avant qu'ils n'atteignent cette envergure. Ça prend trop d'espace, ça fait trop de feuilles à ramasser à l'automne. Les morts s'en accommode plus facilement, mais ironiquement ils ne peuvent plus en profiter. Ici les hommes sont tous égaux, tous poussière. Seul les monuments différencient les riches des pauvres, les prétentieux des humbles. Mais les tombes, c'est bon pour les vivants : quand on est mort ça n'a plus aucune espèce d'importance. Cette pensée me réconforte, m'apaise. Les choses se simplifient parfois quand on change de perspective.

En revenant, je profite des derniers rayons du soleil couchant pour marcher le long du fleuve. J'adore le fleuve. L'odeur. Le son des vagues. La vue des voiliers et des reflets du soleil sur les flots. Ça aussi, ça apaise. Si jamais je me réincarne, j'aimerais bien me réincarner en animal aquatique. N'importe lequel. Peut-être même une plante. Juste pour pouvoir passer ma vie dans l'eau, enveloppée, bercée par l'humeur des courants.

Ensuite je monte les escalier et je me retrouve dans un quartier que je ne connais pas. La rue est large et des deux côtés ont retrouve de belles demeures qui doivent dater des années 50. Le quartier est calme, paisible. Je croise quelques marcheurs. Des enfants qui passent à vélo. Un couple de gens âgés qui se bercent sur la galerie. Soudain une musique émerge dans la nuit tranquille. Je m'approche, réussi à l'identifier. C'est "Emmenez-moi" de Charles Aznavour. Ça provient de l'arrière d'une maison qui semble vide, toutes les lumières sont éteintes. La musique est vraiment forte, mais cela ne semble incommoder personne. Cette musique semble tout à fait à sa place au coeur de cette soirée, parfaite. Et moi, pieds nus sur l'asphalte encore chaude (je tiens les sandales dans mes mains car elles commencent à me faire vraiment trop mal...) je me laisse emporter par ce rythme un peu mélancolique, un peu grisant. Je l'emporte avec moi jusqu'à chez moi et il longtemps me rappellera cette balade un peu surréaliste.

vendredi 26 mai 2006
Parcelle d'Afrique II
Un autre extrait tiré du même livre que mentionné ici. Afin de mettre un peu de la chaleur africaine dans nos journées grisâtres... (quoique, ils annoncent beau en fin de semaine, mais chut... dite-le pas trop fort, ça pourrait porter malheur!)

"Les salutations jouent un rôle capital dans l'évolution des relations, c'est pourquoi on y attache une importance toute particulière. L'essentiel, c'est de manifester dès le début, dès la première seconde, une joie et une cordialité immenses et spontannées. Tout d'abord, on tend la main. Non pas de manière formelle, avec réserve et mollesse, mais au contraire en prenant énergiquement son élan comme s'il s'agissait moins de serrer tranquillement la main de son interlocuteur que de la lui arracher. Si toutefois le partenairere tient de son côté sa main, c'est que, connaissant bien le rite et les règles des salutations, il s'aprête à son tour à prendre un élan énergique. Il envoie alors sa main dans la direction de la nôtre. Chargées d'une énorme énergie, les deux mains se rencontrent à mi-chemin et, se heurtant avec fougue et impétuosité, elles réduisent ou même annulent les forces contraires. Au moment où les mains lancées vont se rencontrer, on produit une première cascade de rires, sonore et continue. Cela veut dire qu'on est bien disposé l'un à l'égard de l'autre."

- Ryszard Kapuscinski, Ébène

C'est légèrement plus chaleureux qu'ici comme salutations, non? Ce que j'ai vu en Afrique du Sud, c'est la poignée de main "africaine", ça commence comme une poignée de main normale, puis on glisse les doigts comme pour entourer le pouce de l'autre en gardant les pouces accrochés et finalement on revient à la poignée de main normale. C'est plus dynamique que la poignée de main habituelle!
lundi 22 mai 2006
Parcelle d'Afrique...
D'aussi loin que je me souvienne, l'afrique m'a toujours facinée. Je ne sais pas exactement pourquoi. La grande différence entre ce monde et le nôtre probablement. J'ai eu la chance d'y mettre les pieds en 2001, mais j'ai toujours envie d'y retourner, un jour.

Pour l'instant, je voyage par les livres. Celui que j'ai entre les mains présentement, permet mieux saisir l'esprit de l'afrique, je crois. Il a été écrit par un polonais qui a longtemps été correspondant en Afrique. En voici un extrait concernant le passage du temps.




"Les Africains perçoivent les temps autrement. Pour eux le temps est une catégorie beaucoup plus lâche, ouverte, élastique, subjective. C'est l'homme qui influe sur la formation du temps, sur son cours et son rythme . Le temps est même une chose que l'homme peut créer, car l'existence du temps s'exprime entre autres à travers un évènement. Or c'est l'homme qui décide si l'évènement aura lieu ou non. Si deux armées ne s'affrontent pas, la bataille n'aura pas lieu.

Le temps est le résultat de notre action, et il disparaît quand nous n'entreprenons pas ou abandonnons une action. C'est une matière qui, sous notre influence, peut toujours s'animer, mais qui entre en hibernation et sombre même dans le néant si nous ne lui transmettons pas notre énergie. Le temps est un être passif, et surtout dépendant de l'homme.

C'est tout à fait l'inverse de la pensée européenne."

- Ryszard Kapuscinski, Ébène
mercredi 17 mai 2006
Ma mère, moi et les livres...
Le premier livre qui m'a été offert, j'ai croqué dedans avec mes petites dents de bébé, ce fut le premier livre que j'ai dévoré (littéralement!). Ma mère était contente car elle avait lu quelque part qu'un enfant qui mange ses livres deviendra plus tard un grand lecteur (je me demande bien où elle a vu ça, en tous cas même si ça c'est avéré vrai dans mon cas, ça reste un théorie plutôt douteuse...). À partir de ce moment, jusqu'à la fin de ses jours, les livres ont été pour moi et ma mère une passion partagée, un lien qui nous unissait.

Mon premier "vrai" roman, c'est bien sûr ma mère qui me l'a offert, j'avais 8 ans je crois. David l'étrange que ça s'appelait, 245 pages. Enfin! je lisais de "vrais" livres. Et en même temps, la relation "livresque" entre ma mère et moi a véritablement pu débuter. La série Anne, la maison aux pignons verts de Lucy Maud Montgomery, les incontournables Filles de Caleb d'Arlette Cousture et Les enfants de la terre de Jean M. Auel ne sont que quelques unes des aventures romanesques que j'ai partagé avec ma mère pendant mon adolescence. Par contre, nous n'avions pas toujours les mêmes goûts. Par exemple je n'ai jamais compris comment elle faisait pour lire du Danielle Steel... Elle pour sa part, ne comprenais pas mon besoin de relire plusieurs fois les livres que j'avais préférés, comme un bon ami qu'on aime revisiter.

Nos échanges sur les livres n'avait rien de formel ni de pédagogique, on ne faisait que discuter de ce qu'on lisait, on commentait, partageait nos coups de coeurs, en prenant soin de ne pas dévoiler les punch quand l'autre n'avait pas encore tout lu, mais parfois c'était difficile...

Quand elle commençais un livre et qui semblait particulièrement accrocheur, bien souvent je lui empruntais quand elle le laissait sans surveillance et commençait à le lire. Elle n'aimait pas ça, c'est pas évident d'être deux sur le même livre, il fallait négocier mes heures de lectures, l'emprunter quand elle faisait autre chose... Mais en même temps malgré ces petits problèmes logistiques c'était intéressant car on pouvait vraiment échanger sur ce qu'on lisait, puisqu'on vivait les mêmes histoires en même temps ou presque.

Aujourd'hui, la seule façon que j'ai de partager mes lectures avec ma mère c'est son petit carnet dans lequel elle notait les livres qu'elle voulait lire. J'en ai lu plusieurs de ceux qu'elle avait noté, j'en ai noté de nouveaux, mais nos écahnges sur nos lectures me manquent toujours autant, même si ça fait 7 ans qu'elle n'a plus rien noté dans son carnet...

mercredi 3 mai 2006
Réveil sur-matinal

J'ai eu un réveil un peu plus matinal que prévu ce matin... Hier en réglant mon cadran, j'ai dérégler l'heure. Résultat : je me lève à 5h45, croyant dur comme fer qu'il est en fait 6h45... Prends ma douche, prépare mon lunch, part un peu plus de bonne heure afin d'avoir le temps d'aller faire le plein. Jusqu'à maintenant tout va bien. C'est quand j'arrive au stationnement où je rejoins mes covoitureux que je m'aperçois que quelque chose cloche... Il y a beaucoup moins de voitures qu'à l'habitude... Est-ce qu'on serait samedi? Non... un rapide coup d'œil à ma montre... IL EST 6H40!!! Non, c'est impossible, regarde sur mon cell, même chose, ouvre la radio où l'animateur a l'aimable attention de me confirmer le fait. Bon pas la peine de retourner chez moi me coucher, je vais m'acheter un café et vais m'asseoir sur un banc en face du fleuve pour regarder le temps passer jusqu'à 7h40..

dimanche 30 avril 2006
A taste of summer
Quelle belle journée... On commence à vraiment croire que l'été s'en vient, ça se voit même dans mon assiette!
mardi 25 avril 2006
Est-ce que je voulais vraiment savoir ça, moi???
Conversation entendue ce matin entre mes covoitureurs, deux hommes âgés de plus de 40 ans...

Covoitureur #1 : Quand j'ai eu ma vasectomie, j'avais pris 3 jours de congé. Quand je suis rentré chez nous, ça a pas été long que je me suis mis à faire mon foyer et transporter des gros bloc.

Moi : Ouf! Je pensais que tu t'étais mis à faire autre chose moi...

Covoitureur #1 : Non quand même pas. Par contre j'avais pas de mal à ce moment là... mais plus tard dans la soirée j'avais le bas-ventre en feu, c'est devenu bleu du bas du ventre jusqu'à mi-cuisse. J'ai passé le reste de mon congé dans la baignoire avec de la glace, ça fesait mal comme si on me donnait des coups de pied dans les gosses. J'ai appelé mon médecin et il m'a dit que j'étais fou d'avoir commencé des réno chez nous emmanché de même...

Covoitureur #2 : Moi quand je suis revenu de l'hôpital, on avait ben avisé ma fille de pas venir s'asseoir sur papa. Mais elle était encore petite et faut croire qu'elle avait le goût de se coller, première nouvelle que j'ai su, elle sautait pour venir s'asseoir sur moi... Ouch!

Covoitureur #1 : T'es tu fait coupé un ou deux canal?

Covoitureur #2 : Les 2, tant qu'à aller jouer dans ce coin-là, on a décidé de pas prendre de chances...

Covoitureur #1 : Ouais, moi aussi...