Bon, tel que promis, voici ma chronique en québécois. Bon, c’pas évident d’écrire en québécois, parce que’l québécois c’t’une langue parlée mais pas écrite. À maison, on apprend aux jeunes à parler d’une manière pis école on leur montre une autre manière, la « bonne » parraît-il. Faque nous autres on développe, sans s’en rendre compte le réflexe de traduire en vrai français tout ce qu’on pense en québecois. J’ai même d’la misère à écrire ces quelques lignes en vrai québecois. J’dois ervenir tout le temps sur c’que j’ai écrit pour mettre ça vraiment comme qu’on parle. Pis ça me donne des boutons juste de voir comment ça sort quand on écrit vraiment c’qu’on dit. En tous cas, pour en savoir un peu plus sur le québécois, vous pouvez toujours aller voir
cet article du blog d’un français en séjour à Québec, moi en tous cas j’ai trouvé ça ben intéressant.
Alors, la vrai chronique commence, en québécois (ben, m’a essayer en tous cas). Donc vu qu’j’ai rien de ben intéressant à conter, j’va juste faire un résumé de c’que j’ai faite en fin de semaine. Mes bagages étaient prêts jeudi soirs pour la grande aventure, vendredi après une pénible journée de travail j’ai pris mes cliques et mes claques pour décrisser de d’la au plus sacrant (oui, c’est pas toujours chic comme langage le vrai québécois…) chu passée par l’village où une amie reste pour l’embarquer en passant, avaler un morceau de piz avant de continuer la route après ça un deuxième arrêt pour tanker l’char (maudit que’l gaz est rendu cher, ça a pas de bon sens, on est à veille de payer aussi cher qué français!) et ensuite un dernier arrêt pour le plus important : la boisson! Une bouteille de blanc, une bouteille de rouge, des Smirnoff Ice, deux six-pacs de bière, ça devrait faire l’affaire.
On rembarque dans l’char pis là on se rend direct au chalet en passant par de charmantes routes de la campagne québécoise. Tout’l’long en chemin, j’ai rien qu’une idée en tête : arriver là-bas, m’assoire su’l’bord du feu pis m’ouvrir une bière… Même pas l’goût de dire un mot à personne, juste envie de m’écraser pis boire, relaxer. Finalement, j’ai été pas mal plus sociable que prévu, ça m’a pas mal étonné… bon j’avais pas trop le choix, c’est du monde que je vois rien qu’une fois par année faque faut que je me force un peu… Non, ça pas été si pire. Ben relax, une bonne quantité d’alcool aidant, d’l’a bonne bouffe s’l’barbecue, des gens sympa, le lac et la forêt autour, on peu pas demander plus… À part peut-être une douche avec de l’eau chaude et un débit qui a de l’allure… C’est à ça que je rêvait en ervenant che nous… une bonne douche!