Ma bulle sur le Web
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dimanche 11 septembre 2005
Visite guidée de la ville de Boston
Nous sommes atterries à Boston au moment même où la partie des Red Sox venait de terminer leur partie au Fenway Park. Et notre auberge n’était pas très loin de cet endroit, on a donc eu droit à une initiation très brutale au trafic bostonnais. Des marrées humaines traversaient les rues, peut importe si le petit bonhomme était allumé ou non. Suite à une erreur de navigation de ma part, on s’est même retrouvées derrières les autobus nolisés qui ramassaient les gens pour les ramener dans leurs patelins. La fin du Babe Ruth Curse a définitivement ravivé la ferveur des bostonnais envers leur équipe. Donc prises dans ce bouchon interminable, nous n’avons eu d’autre choix que d’effectuer une manœuvre pas très légale afin de revenir sur nos pas. Par la suite on s’est aperçue que ce genre de manœuvre était assez commune dans cette ville réputée pour être pas évidente pour la circulation automobile. Il s’en trouve même de ce que je qualifierais poliment de « colons du village » pour bloquer partiellement la circulation en arrêtant et klaxonnant de façon à ce que son pote qui déambule sur le trottoir puisse le voir et lui faire des beaux be-bye…

Freedom Trail

La Freedom trail est une balade de deux heures (ben c’est ce qu’ils disent dans les dépliants, mais je les soupçonne d’avoir fait le parcourt en joggant…) les lieux importants dans l’histoire de la révolution américaine. En visitant ces lieux, j’ai réalisé qu’en fait les québécois sont très près des américains car nos histoires présentent beaucoup de similitudes.

La différence majeure c’est que les américains ont gagné contre les anglais, ce qui en fait un peuple de « winner » qui se sentent plus forts que les autres, tandis que les québécois ont perdus contre les anglais, et ce à plusieurs reprises, ce qui fait de nous un peuple légèrement « looser » qui préfère chialer que se prendre en main, qui ne se sent pas responsable de son propre destin.


Massachusetts State House

Quincy Market

Un temple aperçu lors de trajet, je ne me souviens plus de quelle congrégation
mais je le trouvais très particulier avec ces motifs qui se répètent.

Boston Waterfront

Cambridge

Maintenant que j’ai mis les pieds sur le campus des deux université les plus prestigieuses d’Amérique, je me sens beaucoup plus instruite!

Harvard Library
Les gens qui se promènent sont surtout des touristes… les étudiants n’avaient pas encore débuté leur session.

Massachussets Institute of Technology (MIT)
Spécial comme architecture, non? Moi je trouve ça franchement affreux! Aucune harmonie, c’est tout croche, on dirait que ça a été conçu dans le seul but d’être original…

Museum of Fine Arts, Boston

J’ai eu l’occasion d’y voir deux Van Gogh ce qui fait que mon voyage à Boston en aura valu la peine! Voici deux autres trucs qui ont attiré mon attention dans les expositions à thématique régionale.

De l’or des Incas

Une poupée vaudou africaine

Beacon Hill

Le quartier chic de Boston, très British comme architecture.



Ce joli petit jardin a sauvé mon appareil photo.
J’avais pris une pause sur le banc d’un parc et en le quittant j’y ai oublié mon appareil dans son étui. Heureusement que j’ai croisé ce jardin et j’ai voulu le photographier, c’est à ce moment que j’ai réalisé que je n’avais plus mon Nikon. J’ai couru jusqu’au banc et il y était toujours. Ouf, quelle chance!

Nous sommes aussi allées dans un bar jazz vraiment typique, du genre de ce qu’on retrouvait dans les années 40, le Wally’s Café. Apparemment que Billy Holliday y aurait déjà chanté. Très typique comme endroit, j’ai vraiment trippé, en plus que les bars là-bas sont sans fumé, c’est tellement plus agréable de sentir encore bon quand on sort de là!

Finalement, un voyage intéressant malgré les péripéties médicales qui me sont arrivées par la suite…

jeudi 8 septembre 2005
La menace des sandales qui blessent
J’ai passé un joli week-end à Boston… Enfin pas si pire. On en a marché une claque! Et moi dans ma grande naïveté j’ai décidé de porter mes jolies sandales neuves en soirée pour marcher une petite heure. Des Hush Puppies, c’est supposé être confo! Et bien, pas toujours semble-t-il. Celles-ci sont un peu trop étroites pour mes pieds et je dois avouer que ce sont surtout les beaux yeux du vendeur et la réduction de prix plutôt que le confort qui m’avaient convaincue de faire cet achat… Mais là je paye pour mon erreur de jugement, je vous en assure.

Donc après cette petite balade en sandales, je m’aperçois que j’ai une légère blessure au pied. Bon, jusque là pas de quoi s’énerver, quoi de plus normal que de se blesser un peu avec des sandales neuves! Alors le lendemain j’enfile mes Merrel et je fais des kilomètres de marche dans la ville de Boston, en soirée je pousse même l’insouciance jusqu’à remettre me foutues sandales pour une petite balade de trente minutes.

Le lendemain, le pied commence à enfler, à élancer. Je n’ai pas de désinfectant sous la main, ce qui est plutôt une mauvaise nouvelle puisque je loge dans une auberge de jeunesse et avec la quantité de monde qui fréquentent les douches et salles de bain de ces établissements, je peux avoir attraper n’importe quoi. Mais bon, je me dis que dès que je croise une pharmacie, je vais me procurer le nécessaire. En attendant je continue de marcher une partie de la journée et mon pied commence sérieusement à me faire mal. On fini par prendre la route pour le retour, après que je me sois procuré désinfectant, onguent et pansement.

Après 6 heures de voiture pendant lesquelles mon pied n’a pas eu à supporter mon poids et qu’il a été désinfecté souvent, j’aurais espéré constater une certaine amélioration… Ce n’est pas le cas, il est plus enflé que jamais. Je décide alors de me rendre à l’urgence car je commence à paniquer et à penser à la bactérie mangeuse de chair et ce genre de trucs. Je suis jeune et en santé, je ne veux pas perdre mon pied! À l’urgence, contrairement à ce qui arrive en général, je passe assez rapidement, mon Dieu, ça doit être assez grave! Mais apparemment non, ça semble plutôt commun, ils appellent ça de la cellulite (un pied qui double de grosseur, de la cellulite!? Ça ne doit pas être la même sorte que celle que je connais!) Et le moyen de s’en débarrasser, c’est un traitement avec des antibiotiques intra-veineux…

Alors je me retrouve jusqu’à vendredi avec une veine ouverte en permanence, un sac à la taille contenant une pompe péristaltique qui dose mon médicament et mon sac d’antibiotique que je dois aller faire changer à la clinique chaque jour. Vraiment la joie!

L’avantage c’est que je ne vais pas au boulot jusqu’à vendredi (je me vois mal marcher sur mon pieds souffrant partout dans l’usine, traînant avec moi mon sac d’antibio et ma veine ouverte!), le désavantage c’est que arrangée comme ça n’importe quelle tâche stupide devient compliquée, juste prendre mon bain est une aventure, je me sens un peu handicapée, je ne peux pas trop marcher, donc je reste chez moi, je dors, je lis, je regarde la télé et je m’emmerde. Mais bon, tout ça achève, mon pied ne fait presque plus mal, j’ai espoir que demain à l’hôpital on me dise que je peux arrêter le traitement intraveineux et prendre des antibios oraux. Juste la pensée qu’on va m’enlever ce truc sur le bras qui m’entre dans la veine, c’est pratiquement une jouissance!

Bon, je vais arrêter de me lamenter sur mes malheurs, mais n’oubliez pas, méfiez-vous de vos sandales!!!