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dimanche 12 mars 2006
Veronika décide de mourir... extraits
"Elle se donnait des allures de femme indépendante alors qu'elle avait désespéremment besoin de compagnie. Lorsqu'elle arrivait quelque part, tous les yeux se tournaient vers elle mais, en général, elle finissait la nuit seule devant un poste de télévision qui ne capte même pas les chaînes correctement."

"Plus tard ils découvrirent que, selon des études récentes dans le domaine de la santé mentale, les guerres fesaient certes des victimes, à un degré bien moindre cependant que la tension, l'ennui, les maladies congénitales, la solitude et le rejet. Losqu'une collectivité était confrontée à un grave problème, la guerre par exemple, ou l'hyperinflation, ou encore la peste, on notait un faible accroissement du nombre de suicides et une importante diminution des cas de dépression, de paranoïa, de psychose."

"...l'être humain ne s'offre le luxe d'être fou que lorsque les conditions sont favorables."

"À force de se protéger des attaques extérieures, elles avaient aussi limité leur développement intérieur. Elles continuaient à se rendre à leur travail, à regarder la télévision, à se plaindre de la circulation et à avoir des enfants, mais tout cela se produisait de façon automatique et sans la moindre émotion intérieure, car tout était enfin sous contrôle."

Ce que j'ai le plus aimé dans ce roman de Paulo Coelho c'est qu'on comprend comment il est possible d'être malheureux même si en apparence on possède tout pour être heureux. Je l'ai lu la première fois dans une période plutôt déprimée et je crois que ça m'a aidé... À tout le moins ça m'a fait comprendre certaines choses.
4 Comments:
Blogger Cédric said...
C'est pas faux. (j'essaie les comentaires courts)

Blogger Vava said...
T'aurais pu écrire "C'est vrai", ça aurait été encore plus court! ;)

Blogger Magenta said...
C'est drôle je viens tout juste de le lire! Je dois avouer qu'il m'a fait réfléchir..

Blogger Vava said...
Eh bien! drôle de hasard! J'espère juste que tu ne lis pas un Margaret Atwood présentement, parce que là, ce serait vraiment trop étrange!

Pour ce qui est de la réflexion, ça y'a pas de doute, Coelho nous pousse à se remettre en question sans pour autant nous donner trop de réponses toutes fabriquées.